La Tunisie est aujourd’hui l’un des principaux points de passage des migrants qui tentent de rallier l’Europe. Les pays de ce continent, à l’instar du Royaume-Uni, se sont mobilisés pour entreprendre des actions visant à réduire le flux migratoire dans ce pays d’Afrique du Nord.
En visite de travail en Tunisie, le ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni, David Lammy, a annoncé un nouveau financement de 5 millions de livres sterling (6,1 millions USD) destiné à financer l’éducation et l’amélioration des compétences des candidats à l’immigration afin qu’ils deviennent plus employables dans leur pays d’origine.
« En améliorant le niveau de vie des personnes dans leur pays d’origine, elles sont moins susceptibles d’entreprendre un voyage périlleux vers le Royaume-Uni, d’enrichir les gangs criminels au passage et d’exploiter notre système d’immigration », a expliqué le ministre dans un communiqué du gouvernement britannique publié vendredi 31 janvier.
Ce nouveau financement a pour mission de renforcer les programmes financiers du Royaume-Uni destinés à réduire les flux migratoires dans la région.
Dans le cadre de cette opération, Londres finance un dispositif visant à s’attaquer aux causes de la migration en amont. Le pays vient également d’engager une enveloppe d’un million de livres sterling pour le programme d’aide au retour volontaire et à la réintégration (AVRR) de l’Organisation internationale pour les migrations.
Le gouvernement britannique n’a pas donné plus de détails sur la qualité des formations qui seront proposées. D’après certaines sources, il s’agit de formations professionnelles débouchant sur un métier précis dans des domaines tels que le numérique.
Jusqu’ici, l’essentiel des activités de formation du royaume était en direction des gardes maritimes tunisiens qui ont bénéficié de renforcement de compétences sur l’utilisation des drones de surveillance et des lunettes à vision nocturne.
Le ministre britannique a indiqué que cette action a permis de sauver plus de 66 000 personnes et de saisir 1 400 bateaux l’année dernière.
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