Egypte : Le gouvernement égyptien a lancé un projet de modernisation des procédures d’exportation dans les ports et aux frontières du pays, dans le but de fluidifier les échanges et de booster la compétitivité des produits locaux à l’international

Le gouvernement égyptien a lancé un projet de modernisation des procédures d’exportation dans les ports et aux frontières du pays, dans le but de fluidifier les échanges et de booster la compétitivité des produits locaux à l’international. L’initiative prévoit la mise en place d’unités d’inspection avancées  et de dédouanement modulables, conçues pour soutenir la croissance des volumes exportés et réduire les frictions administratives qui freinent souvent les opérateurs.

Selon les ministres des Finances, Ahmed Kouchouk, et le ministre de l’Investissement et du Commerce extérieur, Hassan El-Khatib, cette politique s’inspire des centres logistiques d’importation déjà en place, avec pour objectif de créer un véritable écosystème intégré, aligné sur les normes internationales. Dans ce cadre, l’État a mobilisé 45 milliards de livres égyptiennes (environ 947 millions USD) dans le budget actuel pour soutenir les exportateurs et renforcer leur compétitivité.

La révolution numérique, également prévue comme un des axes clés du programme, prévoit de repenser et d’accélérer les procédures d’exportation grâce à l’intelligence artificielle, dans la perspective de réduire les coûts et d’optimiser les flux de documentation. La plateforme Nafeza, qui connecte désormais 130 sites douaniers et 35 entités gouvernementales, jouera un rôle central en simplifiant les démarches et en améliorant la fluidité des échanges.

Avec ce projet, l’Égypte ambitionne ne veut pas se contenter d’investir dans la modernisation de ses ports, mais aussi transformer ses chaînes d’exportation en un système plus rapide, plus intelligent et plus compétitif, capable de répondre aux exigences du commerce international et de soutenir durablement sa croissance économique.