En 2019, l’industrie automobile marocaine confirme sa bonne santé avec un grand volume d’exportations vers l’Union Européenne et l’inauguration de l’usine PSA.
S’il y’a un secteur dans lequel tous les signaux sont actuellement au vert au Maroc, c’est bien celui de l’industrie automobile. En effet, Rabat continue de confirmer son statut de plaque tournante de la construction de véhicules en Afrique, grâce notamment aux grandes réalisations de cette année et à l’inauguration de la nouvelle usine PSA à Kenitra.
En 2019, les exportations vers l’Union Européenne ont généré 234 millions d’euros
Dans le dernier rapport de l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA), il est rapporté que le Maroc a exporté 283 614 véhicules vers l’Union européenne en 2018, soit 17,7% de plus que l’année précédente (240 908 voitures).
Ce chiffre représente 7,8 % des exportations totales vers l’UE. Pour l’année en cours, les véhicules utilitaires ont également contribué au développement du secteur automobile marocain, puisque leurs exportations vers le vieux continent ont permis à Rabat de générer 234 millions d’euros, soit une augmentation de 16,6% par rapport à 2018.
Dans une autre analyse de 17 pages du magazine espagnol « Auto Revista », intitulée « Le Maroc, un formidable saut qualitatif attendu en 2019 », on peut lire que le royaume chérifien est sans doute devenu le premier producteur automobile africain, avec environ 340 000 voitures par an.
Le Maroc en Phase d’accueillir d’autres grands noms de l’industrie automobile
Présenté comme le leader de la construction automobile en Afrique, le Maroc n’entend pas s’endormir sur ses lauriers. En effet, grâce au nouvel écosystème PSA inauguré à Kenitra par le Roi Mohammed VI, il projette de produire 70 000 véhicules supplémentaires pour l’année en cours et se fixe pour objectif d’atteindre 200 000 voitures par an en 2023.
Par ailleurs, la société de conseil en leadership mondial AIMS International, présente dans une cinquantaine de pays, nous indique que Rabat pourrait bientôt accueillir de nouveaux noms, tels que Toyota, Hyundai ou le groupe américain Lear, attirés par les conditions favorables offertes par le royaume. L’objectif est de réunir sur le long terme pas moins de 50 autres groupes automobiles internationaux sur le sol national.
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