L’Iran fait face à une forte baisse de son activité mais augmente ses exportations de 23% 

Les coupures de gaz et d’électricité sont venues s’ajouter à la contraction de la demande intérieure, aux mesures de censure numérique et aux coûts croissants causés par la boucle inflation-dépréciation et l’imposition de prix administrés. 

La hausse des coûts de production s’est répercutée sur le niveau des créations d’emploi, à leur plus bas depuis dix mois. Parmi les difficultés relevées par les directeurs d’achat, on peut noter : 

– les fermetures administratives d’usines pour réguler la consommation d’énergie ; 

– le renchérissement des coûts, les producteurs ayant épuisé les stocks achetés à meilleure parité IRR/USD au cours des mois précédents ; 

– les règles de rapatriement des recettes d’exportation, en devises y.c. pour les sociétés réglées en rials par l’Afghanistan et l’Irak (produits raffinés et pétrochimiques) ; 

– la délégation par le Ministère de l’Industrie, du Commerce et des Mines de l’achat et de la distribution de poulets à des guildes (ettehâdieh), ce qui va générer de nouvelles rentes (agriculture).

D’après l’Administration des douanes, au cours des dix premiers mois de l’exercice 2022/2023, les échanges de biens avec les pays membres de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) se seraient élevés à 33,8 Mds USD (16,6 Mds USD d’exportations et 17,2 Mds USD d’importations), soit une hausse de 23%. 

Durant cette période, les principales destinations des exportations auraient été la Chine (12,6 Mds USD, +10,1% en g.a.), l’Inde (1,6 Md USD, +8,5%) et le Pakistan (1,1 Md USD, +12,4%), tandis que les principaux pays de provenance des importations auraient été la Chine (12,7 Mds USD, +33,2%), l’Inde (2,4 Mds USD, +104%) et la Russie (1,1 Md USD, -9,8%).  

Source : Ambassade de France au Liban