L’Égypte exécute actuellement un plan de grande envergure en matière de transport, qui à terme fera de ce secteur un important apporteur de devises pour l’économie nationale, au même titre que le tourisme.
L’autorité égyptienne des ports terrestres et secs (GALDP) et un consortium d’entreprises locales ont signé un protocole d’accord pour construire et exploiter une zone logistique intégrée à Salloum dans le gouvernorat de Matrouh, proche de la frontière avec la Libye.
Selon le ministère des Transports, le projet s’étendra sur une superficie de 700 acres et desservira le port terrestre de Salloum, appartenant à GALDP. « La zone logistique abritera des unités industrielles légères et moyennes, et des services à valeur ajoutée tels que l’emballage, le stockage, la redistribution. Elle favorisera l’exportation de produits égyptiens vers la Libye et l’Afrique du Nord via le port de Jarjoub ».
Le cahier des charges du consortium intègre également la gestion et l’exploitation des 24 chambres froides et 11 entrepôts existants dans le port terrestre. Toujours selon le ministère, le plan de financement du projet bénéficie du soutien de la Banque européenne d’investissement (BEI).
Le projet s’inscrit dans le cadre du plan national des transports dont le volet maritime et portuaire prévoit la construction et le renforcement des infrastructures des ports maritimes et secs, ainsi que des zones logistiques raccordées aux chemins de fer. L’objectif est de faciliter l’exportation des productions du pays, actuellement classé 3ème État plus industrialisé d’Afrique.
Réagissez à cet article