px676324 image kwvv6212
#Energie #Petrole #Production #LIBYE
Agence Ecofin
Aujourd'hui Dernière mise à jour le Jeudi 4 Décembre 2025 à 04:27

Malgré un contexte politique fragile, marqué par la division du pays entre deux gouvernements concurrents, la Libye cherche à accroître le plateau de sa production d’or noir, principale source de recettes pour le pays.

La Libye vise une augmentation de sa production de pétrole brut à 1,6 million de barils par jour d’ici la fin de l’année 2026, indiquent des informations rapportées le 20 octobre par la presse locale. Selon la Nationale Oil Corporation (NOC), la production actuelle d’huile s’établit autour de 1,38 million b/j.

Cette perspective s’inscrit dans un plan global de relance du secteur, soutenu par des investissements évalués entre 3 et 4 milliards de dollars destinés à moderniser les infrastructures et à restaurer les capacités existantes.

Ce développement arrive alors que, selon les médias libyens, les autorités ont engagé des consultations et accords avec de grandes compagnies pétrolières internationales, notamment ExxonMobil et Chevron.

Ces discussions portent sur le développement de nouveaux blocs onshores et offshores et sur l’optimisation de certains champs en production. Parallèlement, la Libye a annoncé son premier appel d’offres pétrolier en 17 ans, une étape considérée comme un signal de réouverture du pays aux investissements étrangers, d’après la presse internationale.

Les hydrocarbures demeurent la principale source de revenus de la Libye. D’après la fiche pays Coface 2024, les hydrocarbures représentent environ 90 % des recettes budgétaires et 95 % de la valeur des exportations. Des niveaux confirmés par la communication récente de la Banque centrale qui souligne le poids des revenus pétroliers en 2025.

Selon des données de l’US Energy Information Administration publiées en décembre 2024, la Libye dispose d’environ 48 milliards de barils de réserves prouvées de pétrole, les plus importants d’Afrique.

Atteindre le seuil de 1,6 million b/j d’ici fin 2026, son niveau d’avant la crise qui secoue le pays depuis 2011, suppose de maintenir la stabilité politique et sécuritaire et de garantir un cadre réglementaire attractif pour les partenaires internationaux.

Réagissez à cet article

Vos commentaires

Rejoignez la discussion

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *