La Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) retrouvera son équilibre financier en 2025 selon son PDG, Mohamed Ammar. La compagnie, comme de nombreuses autres entités publiques, fait face en effet à d’importantes difficultés financières. Elle dépend actuellement des 700 millions $ de subventions publiques pour honorer l’ensemble de ses obligations.
Elle négocie actuellement un plan stratégique avec le ministère des Finances et celui de l’Energie à l’horizon 2030 afin d’y remédier. M. Ammar a, cependant, rassuré sur les rumeurs d’augmentation des tarifs électriques. Il affirme que la compagnie se focalise pour le moment sur la rationalisation de ses dépenses et l’obtention d’une baisse sur le coût d’acquisition du gaz.
Le déséquilibre financier de la STEG vient principalement du fait qu’elle a un tarif électrique inférieur de 25 % au coût réel de production de l’électricité. Cela la fait dépendre de subventions publiques à hauteur de plus de 700 millions $, qui ont cependant fait défaut ces dernières années.
En attendant, la compagnie a annoncé l’entrée en service de la totalité des unités de production de la centrale thermoélectrique de Borj El Amri (624 MW) afin de faire face à la demande énergétique croissante. L’infrastructure, dont les travaux de construction ont démarré en 2018, a coûté 210 millions $ financés avec l’appui de la Banque islamique de développement et a été construite avec l’appui de l’Italien ANSALDO Energia.
Source Agence Ecofin juin 2020
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