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Agence Ecofin
jeudi 17 octobre 2024 Dernière mise à jour le Jeudi 17 Octobre 2024 à 07:00

A sa prise de pouvoir en 2019, Abdelmadjid Tebboune a fait du numérique l’un des leviers de développement du pays. A l’entame de son deuxième mandat, il rappelle l’importance de ce secteur à son gouvernement.

Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a réitéré son engagement à intégrer les compétences locales dans le processus de numérisation de son pays. Il l’a souligné lors du Conseil des ministres qui s’est tenu en fin de semaine dernière. Selon Algérie presse service, le président a enjoint le gouvernement de « prendre, en coordination avec le ministère de la Défense nationale, toutes les mesures, tout en sollicitant les compétences algériennes, notamment universitaires, estimant que le projet de numérisation fait partie intégrante des fondements de l’Algérie triomphante ».

Cette initiative intervient dans un contexte marqué par la réélection d’Abdelmadjid Tebboune à la tête de l’Algérie pour un deuxième mandat. Le pays a comblé son retard dans le numérique et a atteint un score de 80,9 sur 100 à l’indice d’adoption des TIC, selon le rapport « Measuring digital development – ICT Development Index 2024 » publié par l’Union internationale des télécommunications (UIT) en juin dernier. Le score en 2023 s’était établi à 77,8. Dans le document de stratégie nationale de transition numérique, qui s’étend de 2024 à 2029, les autorités algériennes ont mis un point d’honneur sur divers axes, dont la construction des infrastructures numériques et la formation de la ressource humaine, entre autres. Elles se sont tournées vers le chinois Huawei pour la mise en place de deux centres nationaux de données dans les villes d’Alger et de Blida.

Ce projet implique également le transfert des compétences à travers la formation de la main-d’œuvre algérienne. Par ailleurs, le président algérien aborde également la question de la cybersécurité. L’Algérie est en retrait sur ce segment en comparaison aux meilleurs élèves du continent africain et du monde arabe. Selon l’UIT, le pays se classe en 2024 dans la catégorie Tier 3 avec un score de 65,87 sur 100.

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