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#Cinema #Culture #ALGERIE
Agence Ecofin
jeudi 10 octobre 2024 Dernière mise à jour le Jeudi 10 Octobre 2024 à 07:00

Il y a un an, le gouvernement algérien lançait une mesure pour former des bacheliers dans les domaines de l’art. Alors que les premiers élèves viennent d’être diplômés, ils pourront continuer leurs études au niveau supérieur dans les mêmes filières.

La ministre algérienne de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a inauguré, le 1er octobre, l’Institut national supérieur du cinéma dans la commune de Koléa, à l’ouest de la capitale Alger. L’institution qui revoit ses premiers étudiants en cette année académique 2024/2025, a été baptisée du nom de Mohammed Lakhdar Hamina, acteur, réalisateur, scénariste algérien, seul réalisateur du monde arabe à avoir obtenu la Palme d’Or au Festival de Cannes.

L’institut créé par un décret paru au Journal officiel en juin 2023 a pour mission d’assurer la formation supérieure dans le domaine du cinéma, pour satisfaire, en priorité, les besoins du secteur de la culture et des arts. Il est divisé en trois départements : réalisation et scénario, prise de vue et son, et gestion de production. « L’Institut s’emploiera à préparer et à qualifier le personnel technique spécialisé dans les sciences de l’art cinématographique, tant sur le plan scientifique que pratique, afin d’accroître le professionnalisme dans le domaine de l’industrie cinématographique », a déclaré la ministre.

L’école porte les espoirs de l’industrie cinématographique en Algérie. Pour sa première cuvée, elle sera principalement composée de la première cuvée des titulaires du baccalauréat artistique. Rappelons que cette filière de formation a été initiée à la dernière rentrée pour dynamiser l’industrie culturelle dans le pays, tout en formant les talents de la prochaine génération.

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