Située aux portes de l’Europe, la Tunisie a créé depuis les années 90 un environnement d’affaires très attractif pour les investisseurs étrangers dans le domaine de la fabrication des composants automobiles.
L’équipementier automobile italien Sabelt envisage d’implanter une usine spécialisée dans la production de dispositifs de sécurité en Tunisie, a annoncé l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA) dans un communiqué publié la semaine dernière.
Une délégation de dirigeants de Sabelt conduite par le vice-président exécutif et le directeur général de la société, Massimiliano Marsiaj et Giulio Graziano, a effectué dans ce cadre une visite de prospection dans le pays, où elle a notamment rencontré le directeur général de la FIPA, Jalel Tebib, pour discuter de la faisabilité du projet, a-t-on précisé de même source.
Jalil Tebib a confirmé, à cette occasion, la disponibilité de la FIPA à « accompagner l’entreprise italienne et à l’appuyer dans toutes les démarches d’implantation pour concrétiser ce projet en Tunisie dans les meilleures conditions ».
En Tunisie, le secteur de l’industrie automobile compte plus de 250 entreprises, dont 67% sont totalement exportatrices. Il emploie plus de 100 000 personnes, dont environ 15 000 ingénieurs, pour une valeur des exportations de plus de 5 milliards de dinars (1,67 milliard de dollars).
Le développement du secteur a été favorisée par des partenariats noués avec plusieurs pays européens, dont la France, l’Allemagne et l’Italie, dans les années 90 ainsi que par des incitations fiscales et non fiscales, dont une déduction des bénéfices de l’assiette de l’impôt sur les sociétés durant dix ans, une prime d’investissement dans la limite du tiers du coût d’investissement y compris les dépenses des travaux infrastructures et la prise en charge par l’Etat de la contribution patronale au régime légal de la sécurité sociale au titre des salaires versés aux employés permanents.
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