L’Algérie discute avec de nouveaux partenaires dans l’énergie solaire afin de soutenir ses objectifs en matière d’énergies renouvelables et de production locale.
Le ministre algérien de l’Énergie et des Mines Mohamed Arkab, a reçu le 21 avril une délégation de la société chinoise LONGi spécialisée dans la fabrication de panneaux solaires, conduite par son président régional pour le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Asie centrale, James Jin.
Les discussions ont porté sur les perspectives de coopération industrielle, notamment en matière de production nationale de panneaux à partir de cellules photovoltaïques. L’objectif est de structurer une filière intégrée pour renforcer le contenu local et positionner le pays comme un acteur clé du domaine des énergies renouvelables.
LONGi a présenté ses dernières innovations technologiques, tout en exprimant son intérêt pour le marché algérien et les opportunités qu’il offre dans le solaire, l’hydrogène vert et le stockage d’énergie. Le dialogue a également porté sur le potentiel de partenariats avec les opérateurs publics et privés, ainsi que les centres de recherche, afin de favoriser l’innovation et le renforcement des compétences nationales.

Malgré un potentiel solaire important, la capacité installée de l’Algérie en énergies renouvelables demeure limitée : elle atteignait 600,9 MW à fin 2023, dont seulement 472 MW hors hydroélectricité selon le CEREFE. Le rythme de croissance reste modeste, avec seulement 11 MW ajoutés sur l’année.
Le pays ambitionne de porter cette capacité à 15 GW d’ici 2035, dont un premier lot de 2 GW est déjà en construction. Dans cette perspective, le développement d’une base industrielle apparaît comme un levier essentiel.
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