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Agence Ecofin
Hier Dernière mise à jour le Mardi 17 Juin 2025 à 07:23

Le gouvernement algérien œuvre à développer le secteur de l’industrie automobile pour réduire les importations des véhicules et diversifier le tissu économique. Il accorde plusieurs avantages fiscaux et fonciers aux constructeurs automobiles étrangers, en contrepartie de l’engagement à respecter un taux d’intégration locale allant de 10% à 30%.

La marque automobile chinoise Omoda & Jaecoo prévoit d’installer une usine spécialisée dans la fabrication des véhicules touristiques en Algérie, en association avec le groupe privé local IRIS, a annoncé le ministère algérien de l’Industrie, le 11 juin 2025.

« Le projet vise à développer le secteur de l’industrie automobile en Algérie à travers le renforcement de la fabrication nationale et l’augmentation des taux d’intégration locale en ce qui concerne les véhicules touristiques et les pièces de rechange », selon un communiqué rendu public à l’issue d’une rencontre entre le ministre de l’Industrie, Sifi Ghrieb, et des représentants de la société automobile New Generation, une coentreprise lancée par Omoda & Jaecoo et le groupe IRIS.

Le ministère de l’Industrie a également fait savoir que les deux parties ont évoqué « la possibilité d’implanter localement des sous-traitants industriels chinois dans le cadre de l’extension du projet et de l’accompagnement des étapes de la production, pour assurer le transfert de technologies et renforcer l’intégration et la complémentarité industrielle », tout en passant en revue les perspectives d’exportation vers les marchés africains.

Omoda & Jaecoo est une filiale du constructeur automobile chinois Chery, qui avait signé en avril dernier un accord avec IRIS pour la création d’un site de peinture et de soudure de carrosseries automobiles.

Basé à Sétif (Nord-est de l’Algérie), IRIS opère essentiellement dans la fabrication des appareils électriques et électroniques et des pneus automobiles.

Le gouvernement algérien accorde plusieurs avantages aux constructeurs automobiles, dont des exonérations fiscales sur les importations des intrants et la mise à la disposition des investisseurs de terrains à prix réduits, pour développer l’industrie automobile locale. Il exige en contrepartie un taux d’intégration locale, qui doit atteindre un seuil minimum de 10% à la fin de la deuxième année suivant l’entrée en production de l’usine et de 30% à la fin de la cinquième année.  

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