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#Agriculture #Avocat #Exportation #MAROC
Agence Ecofin
Aujourd'hui Dernière mise à jour le Mardi 29 Juillet 2025 à 06:25

Sur le marché de l’avocat, le Maroc fait partie des nouveaux acteurs émergents. Si les premiers vergers à vocation export n’ont été installés qu’au début des années 2000, le Royaume chérifien bouscule l’Afrique du Sud dans la hiérarchie des principaux exportateurs africains.

En 2024/2025, le Maroc a supplanté l’Afrique du Sud pour devenir le second exportateur africain d’avocats. C’est ce qu’indique un rapport du groupe bancaire néerlandais Rabobank publié à la fin du mois de juin.

D’après les données, le Royaume chérifien a expédié 100 000 tonnes d’avocats durant ladite saison, soit 67 % de plus qu’un an plus tôt et un nouveau record dans l’histoire de la filière. Pendant ce temps, les ventes de l’Afrique du Sud étaient inférieures à 80 000 tonnes, même si d’une année sur l’autre le volume expédié a augmenté de 9 %.

Avec cette performance, le Maroc a pris de l’avance sur les prévisions optimistes formulées en 2023 par Fruitrop. Le magazine de référence dans le secteur des fruits tropicaux et subtropicaux du Cirad anticipait un doublement du potentiel d’exportation à 100 000 tonnes d’avocats d’ici 2027 ou 2028.

Globalement dans le Royaume chérifien, les superficies consacrées au fruit, ont triplé entre 2018 et 2023 à 12 000 hectares grâce aux investissements privés et aux conditions climatiques favorables au niveau de la zone du Gharb.

D’un autre côté, le créneau porteur pour l’expédition entre septembre et mars (contre mars à juillet pour le Kenya et l’Afrique du Sud), la proximité géographique avec l’UE et les conditions d’accès privilégiés au marché communautaire (droit de douane nul et absence de prix d’entrée minimum en dessous desquels des droits supplémentaires peuvent s’appliquer) ont contribué à la success-story de la filière.

Selon le Cirad, l’épopée marocaine devrait encore se poursuivre dans les prochaines années avec un volume à l’export compris entre 120 000 et 140 000 tonnes d’ici 2030 en fonction des aléas climatiques. 

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