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#Climat #Environnement #RechauffementClimatique #ArabieSaoudite #MAROC
Denys Bédarride
lundi 23 juin 2025 Dernière mise à jour le Lundi 23 Juin 2025 à 10:36

Au Maroc, la désertification est un enjeu majeur aggravé par le changement climatique. Pour y faire face, le pays a lancé plusieurs programmes de lutte et de préservation des écosystèmes.

L’Arabie saoudite et le Maroc ont conclu un partenariat pour renforcer la gestion durable des forêts et lutter contre la désertification, en marge de la rencontre internationale organisée à Agadir du lundi 16 au mercredi 18 juin 2025. Ce protocole d’accord lie le Centre national saoudien pour le développement de la végétation et la lutte contre la désertification à l’Agence nationale de l’eau et des forêts du Maroc.

L’objectif est d’élaborer des cadres stratégiques et juridiques pour une meilleure gestion des écosystèmes forestiers. Le partenariat prévoit également la modernisation des infrastructures, le développement de techniques de boisement, ainsi que l’intensification des efforts de lutte contre l’érosion des sols, le fluage du sable et la dégradation des terres.

Au Maroc, la désertification est un sujet préoccupant. Plus de 90% du territoire est classé aride ou semi-aride, selon les données du FAO. Ce phénomène est exacerbé par le changement climatique, la surexploitation des ressources naturelles et une urbanisation non maîtrisée. Il constitue une menace directe pour l’agriculture, les moyens de subsistance des populations rurales et la biodiversité.

Pour y faire face, le Maroc a mis en place plusieurs programmes, dont le Plan national de lutte contre la désertification (PANLCD) aligné sur les objectifs de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULD). Ce plan vise notamment à restaurer les écosystèmes dégradés, à promouvoir l’agroforesterie et à améliorer la gestion des ressources en eau.

Notons que ce partenariat entre Rabat et Riyad s’inscrit dans la logique d’une convergence croissante entre pays du Sud face aux défis climatiques communs.

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