Avec un réseau portuaire et une industrie dynamiques, le Maroc poursuit sa stratégie de compétitivité logistique. Le royaume chérifien met progressivement en place des zones économiques dédiées au sein d’un écosystème intégré.
Le Maroc confirme avoir débuté la mise en place d’un système logistique intégré à échelle nationale. La dernière étape de ce plan directeur est le lancement mardi 22 juillet de la construction d’une zone logistique à Oulad Saleh, dans la province de Nouaceur.
L’objectif est de fluidifier les chaînes de valeur industrielle, portuaire et commerciale, en s’appuyant sur un maillage de plateformes modernes et spécialisées. Ce modèle permettra de résorber le déficit en infrastructures de stockage, de distribution et de groupage.
Un investissement de 61,5 millions USD pour Nouaceur
Budgétisé à près de 550 millions de dirhams (environ 61,3 millions USD), le projet d’Oulad Saleh s’étendra sur 500 000 m² à l’horizon 2026. Il sera principalement dédié à la massification et au groupage des flux, étape essentielle à l’optimisation des coûts logistiques.
La zone comprendra notamment des unités de stockage à sec, des entrepôts à température dirigée, des espaces pour la distribution rapide et des infrastructures de traitement des expéditions e-commerce.
Située à proximité de Casablanca, cette zone devrait contribuer au renforcement de l’attractivité de la zone de Nouaceur, déjà positionnée comme pôle aérien et industriel majeur du pays. Elle viendra également soulager la pression sur les plateformes existantes, en renforçant l’offre régionale.
Le projet s’inscrit aussi dans une dynamique plus large portée plusieurs autres chantiers de zones spéciales dont celui de Laqliaa, de Zenata (au nord de Casablanca), de Fès, de Kénitra, ainsi que celui du port sec d’Agadir. Des chantiers sont aussi prévus dans les provinces du Sud.
L’ensemble de ces infrastructures vise à renforcer les performances du système logistique marocain pour mieux répondre aux besoins des industries locales, des chaînes d’approvisionnement internationales et des flux d’exportation croissants via les ports, notamment celui de Tanger Med, principal hub maritime africain.
Un idéal qui, à terme, facilitera l’acheminement des marchandises tout en réduisant les coûts logistiques, accélèrera les délais de distribution et renforcera l’attractivité des zones industrielles ainsi que la connectivité entre les territoires.
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