Tabarka Jendouba
#Tourisme #TUNISIE
Agence Ecofin
Aujourd'hui Dernière mise à jour le Jeudi 25 Décembre 2025 à 06:17

Porté par la reprise de ses marchés traditionnels et l’ouverture à des visiteurs de nouveaux horizons, le tourisme tunisien affiche une progression notable depuis 2023. Une dynamique qui peut hisser le pays parmi les trois premières destinations africaines en 2025, aux côtés du Maroc et de l’Égypte.

La Tunisie a enregistré plus de 10,033 millions de touristes entre le 1ᵉʳ janvier et le 20 novembre 2025, en hausse de 10,3 % par rapport à la même période l’an dernier, selon des données attribuées par la presse locale au ministère du Tourisme. Cette croissance est portée par plusieurs marchés traditionnels comme émergents. Celui britannique a affiché une hausse de 40,1 %, avec 415 000 touristes accueillis, tandis que celui français a enregistré 1,070 million de visiteurs, en hausse de 6,4 %. Les arrivées en provenance d’Italie et du Canada ont également progressé de 8,6 % et 11 %, respectivement. 

Ciblé par les efforts de diversification du secteur par le gouvernement, le marché chinois a également crû de 18,6 %, pour un total de 24 268 touristes. Parallèlement, les recettes touristiques ont généré près de 7 milliards de dinars tunisiens (environ 2,382 milliards USD) sur les neuf premiers mois de l’année, soit une progression annuelle de 8,3 %.

Cette dynamique rapproche le pays de son objectif de 11 millions de visiteurs en 2025, une performance qui peut le propulser dans  le Top 3 des destinations touristiques africaines, aux côtés du Maroc et de l’Égypte. Avec 10,2 millions de visiteurs en 2024, le pays disputait déjà la troisième place à l’Afrique du Sud, également en voie d’atteindre la barre des 11 millions cette année.

Secteur stratégique pour l’économie tunisienne, le tourisme avait crû de 28,1 % en 2023 selon la Banque mondiale, atteignant une valeur de 6,9 milliards de dinars tunisiens, soit 4,4 % du produit intérieur bruit contre 3,8 % en 2022. En 2023, la contribution du secteur au PIB est presque revenue à son niveau d’avant Covid-19, à 4,6 %.

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