Malgré des progrès notables, la Banque Mondiale souligne dans un récent rapport les imperfections du système de santé libanais.
Selon la Banque mondiale dans son rapport publié en décembre, le Liban s’est significativement amélioré en matière de santé ces deux dernières décennies. En effet, entre 1990 et 2012, la durée de vie moyenne dans le pays est passée de 66,6 à 81,5 ans, elle s’élève à 69 ans dans la zone Mena, tandis que le taux de mortalité maternelle est passé de 52 décès à 16 pour 100 000 naissances.
Affronter le coût de la crise syrienne
Malgré ces progrès, l’institution met en lumière la baisse de 41% entre 2005 et 2012 des dépenses publiques consacrées à la santé. De plus, la Banque mondiale montre que le secteur privé représente 74,5% des dépenses totales, contre 25,5 % pour le public.
Dans un contexte global de déficit budgétaire au Liban, appelé à se creuser d’ici 2017, le rapport préconise une amélioration de l’efficacité de ses dépenses. De plus, le pays doit gérer le coût de la crise syrienne, situé entre 43 et 62 millions d’euros en 2014 pour le secteur libanais de la santé.
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