Au Maroc, la pollution coûte 920 millions d’euros par an
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Yoann Hervey
vendredi 12 février 2016 Dernière mise à jour le Vendredi 12 Février 2016 à 14:48

Le coût total de la pollution du royaume de Mohammed VI représente 1% du Produit Intérieur brut, soit environ 10 milliards de dirhams.

A l’occasion de la signature de deux conventions pour la qualité de l’air et la lutte contre le réchauffement climatique à Skhirat, ville entre Rabat et Casablanca, la présidente de la confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Meriem Bensaleh, a annoncé que la pollution coûtait au Maroc près de 10 milliards de dirhams par an (920 millions d’euros environ).

Les deux grands responsables de cette dégradation de la qualité de l’air atmosphérique sont l’activité industrielle accélérée et l’intensification du trafic routier. En croissance de 5% par an, le parc automobile marocain s’élève aujourd’hui à environ 3,5 millions de véhicules.

Dans son édition du vendredi 12 février, le quotidien Akhbar Al Yaoum précise que, selon le président du Conseil de la région Casablanca-Settat, Mustapha Bakkoury, 30% de cette pollution concerne la ville de Casablanca dont les valeurs en fumée sont 50% supérieures à celle de Paris.

Un impact néfaste sur la santé

L’étude présentée lors de cette cérémonie montre qu’il existe un lien direct entre cette pollution et l’accroissement constant du nombre de maladies respiratoires et cardiovasculaires que connaît Casablanca.

Aberration sanitaire : un médecin généraliste et un pneumologue de la capitale économique ont récemment expliqué à un média marocain qu’une grande partie des cancers du poumon touchaient des non-fumeurs. Autre phénomène constaté, le nombre de nouveaux nés asthmatiques est en augmentation constante.

Signature de deux conventions

Les deux conventions signées visent à mettre en place, pour la première, une veille sanitaire éco-épidémiologique dans la région de Casablanca-Settat et, pour la seconde, un engagement à réduire les émissions de gaz à effet de serre et une lutte contre le réchauffement climatique.

 

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