Le président du Conseil du Marché Financier a soutenu l’idée que la finance islamique pourrait venir stimuler les investissements privés et publics tunisiens.
Lors de la tenue de la conférence de la Banque Zitouna le 22 février 2016, Mohammed Salah Sael, président du Conseil du Marché Financier (CMF), a soutenu l’idée que l’épargne issue de la finance islamique pourrait contribuer à booster l’investissement public et privé en Tunisie.
Il a de plus précisé que le CMF était sur un projet d’ajustement de la réglementation actuelle qui visait à assurer la promotion d’un compartiment d’émission de sukuks d’Etat et de titres privés.
Quelques précisions sur la finance islamique
La finance islamique repose sur les principes de la charia et prend appui sur les pratiques économiques et financières en vigueur durant l’existence du prophète Mahomet.
Elle se caractérise par la prohibition de l’intérêt (le “RIBA”) et de la spéculation (le “MEYSIR”), et par la responsabilité sociale de l’investissement qui doit viser l’économie réelle et tangible. En 2012, la finance islamique se chiffrait à 1 500 milliards de dollars.
Les sukuks, quant à eux, sont des certificats d’investissement islamiques. Similaire à une obligation conventionnelle, ils doivent également respecter les préceptes religieux de la charia.
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