La demande de logement a fortement diminué en 2015. Résultat : il existe désormais un grand déséquilibre entre l’offre et la demande.
Ranya Gnaba, analyste financier chez AlphaMena, a récemment indiqué dans une analyse dédiée aux sociétés immobilières cotées à la Bourse de Tunis que, en Tunisie, l’offre et la demande de logements sont asymétriques, la seconde l’emportant sur la première. Aujourd’hui près de un logement sur trois ne trouve pas acquéreur.
Conséquence directe de ce phénomène de ralentissement économique, les grands groupes immobiliers adopte une posture attentiste. A titre d’exemple, la société SIMPAR dispose d’une superficie de plus de 82 000 mètres carrés de terrains constructibles, soit un manne financière de près de 33 millions de dinars (environ 14 millions d’euros) actuellement dormante.
Ces difficultés, toujours selon l’analyste financier, provoquant l’accroissement quasi-exponentiel des engagements bancaires des sociétés immobilières. Le groupe SIMPAR devrait voir son taux d’endettement s’élevait à 132% en 2016. Les sociétés Essoukna et SITS verront leurs taux respectivement atteindre 95% et 85%.
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