Ce constat a été fait par Chawki Tabib, président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC). Une situation qui pèse grandement sur les finances publiques et l’économie tunisienne en général.
« L’Etat subit des pertes de 25% de la valeur totale des marchés publics en raison de la corruption dans la gestion des achats publics, ce qui représente une dilapidation des fonds publics », a déclaré sans ambages le 6 mai le président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), Chawki Tabib, lors d’une conférence à Tunis à propos « des mécanismes de lutte contre la corruption dans les marchés publics »
Ce dernier précise que « la valeur des achats publics représente 10 à 12% du Produit intérieur brut (PIB) annuel », a-t-il ajouté. « La gestion des marchés publics présente des dangers et représente une plate-forme favorable à la corruption », a-t-il prévenu.
Malgré son bon positionnement par rapport aux autres pays du monde Arabe selon une enquête de Transparency International (voir notre article), les tunisiens jugent de façon négative l’action du gouvernement contre la corruption.
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