La Tunisie en première ligne face au terrorisme, plaide pour plus de coopération entre les gouvernements de Tunis, Rabat et Alger. La menace djihadiste étant plus que présente au Maghreb une entente étroite entre les différents pays pourrait permettre de réduire le danger et de mutualiser les efforts.
La Tunisie a une place centrale dans le développement d’une coopération régionale au Maghreb, le gouvernement a besoin de parfaire cette entente afin d’endiguer la menace terroriste.
Le premier tunisien, Habib Essid, s’est rendu cette semaine à Rabat (voir notre article) appelant : “a une coopération étroite avec l’Algérie et avec le Maroc pour combattre le terrorisme“.
Ce rapprochement montre déjà des signes prometteurs : “Nous avons pu mettre en échec plusieurs opérations terroristes grâce à notre coopération sécuritaire avec l’Algérie, notamment sur les frontières” déclarait-il.
Un contexte géopolitique tendu
La Tunisie semble avoir conscience de la situation sécuritaire actuelle et de la nécessité d’une coopération régionale pour faire face aux vagues terroristes.
Pourtant la mauvaise entente entre le Maroc et l’Algérie, en particulier avec le conflit de longue date du Sahara occidental empêche une réelle avancé dans le domaine.
Le Premier ministre tunisien espère pouvoir réunir à la même table les représentants d’Alger et de Rabat afin de faire avancer le projet de « l’Union Maghrébine », encore difficilement réalisable.
Au final, ce rapprochement pourrait voir le jour mais davantage sous la forme d’accords bilatéraux entre les capitales plutôt qu’une véritable dynamique régionale.
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