Les accidents au travail sont un véritable fléau pour Israël, coûtant 1 milliards d’euros à l’Etat en 2015. La branche du bâtiment est la plus dangereuse de toutes les activités professionnelles du pays, elle compte deux fois plus d’accidents qu’en Europe.
En Israël, le bâtiment souffre d’un véritable manque de sécurité si l’on en croit les chiffres, avec 54 décès enregistrés l’année dernière.
On compte donc dans le secteur deux fois plus d’accident qu’en Europe qui semble être une répercussion directe des conditions de travail parfois difficiles des immigrés avec une hausse de 12% des accidents au travail en 2015.
L’Etat Hébreu sous pression
Un véritable manque a gagné pour l’Etat avec près de 2 millions de jours de travail pour 49 176 Israéliens qui ont été victime d’un accident de travail en 2015.
En effet la sécurité sociale a dû payer 4,5 milliards de shekels (soit 1 milliards d’euro) sous forme d’allocations versées aux accidentés et à leurs familles. Le gouvernement a même intensifié les campagnes de sensibilisation aux accidents, pour un montant de 3 millions de Shekels en 2015 (690 000 euros) contre 2 millions en 2014.
La filière du bâtiment en rupture
Pourtant si l’on considère le nombre d’accident au travail, la moyenne Israélienne est inférieure à la plupart des pays européens soit 1 512 accidents pour 100 000 habitants en Israël contre 1 533 accidents en Europe.
La branche construction est la seule à être en rupture, lorsqu’on considère le taux d’accidents entrainant la mort avec près de 13,2 morts pour 100 000 salariés, deux fois plus élevés qu’en Europe (5,9 morts pour 100 000 salariés) et même plus qu’aux Etats-Unis ( 9,5 morts pour 100 000 salariés).
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