Lancée depuis le 17 avril, cette initiative a permis de lever un montant d’environ 251 milliards de dinars. Mais comment fonctionne exactement cet emprunt obligataire de l’Etat algérien ?
Le ministre des Finances algérien
2,2 milliards d’euros environ, c’est ce qu’a drainé l’emprunt obligataire de l’Etat algérien lancé en avril dernier selon l’agence de presse officielle APS.
Dans le détail, la grande majorité des souscriptions a été enregistrée au niveau des agences bancaires et des compagnies d’assurances, tandis que les trésoreries des wilayas (préfectures) ont collecté une part de 1%.
Mobiliser les ressources
Au total, on dénombre 7 000 points de souscription à travers l’Algérie (guichets des banques commerciales et de la Banque d’Algérie, bureaux de postes, compagnies d’assurances et trésoreries publiques), sachant que durée de souscription a été fixée à 6 mois (avril-octobre 2016).
L’objectif de cet « «Emprunt national pour la croissance économique» (ENCE) est de « mobiliser des ressources disponibles et endormies dans les tiroirs » pour le financement des projets d’investissements portés par l’État d’après le ministère des Finances.
Un emprunt obligataire
Concrètement, les obligations ont deux taux d’intérêts fixés suivant leur maturité : 5% pour les obligations de 3 ans et 5,75% pour celles de 5 ans.
A noter qu’au lancement de l’opération, un seul type d’obligation de 50 000 dinars était émis. Cependant, deux autres catégories d’obligations ont été introduites en mai : celle de 10 000 dinars (81,5 euros environ), visant plus spécifiquement les particuliers, et celle d’un million de dinars (8 157 euros environ) destinée aux gros épargnants.
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