Concentré le meilleur de l’hôtellerie et de la location de court durée dans un même produit, c’est le défi qui s’est imposé la jeune société Sweet Inn. Cette jeune pousse franco-israélienne vient de lever 20 millions d’euros.
Le projet Sweet Inn a été initié en novembre 2013. Après 2 ans de travail pour concevoir et structure le concept, la société a été lancée avec 5 millions d’investissements sur deux ans. L’idée originale de la société est simple : concentrer le meilleur de l’hôtellerie et de la location de courte durée dans un même produit.
Ainsi, Sweet Inn propose à ses clients de louer un appartement tout en bénéficiant de services hôteliers. Concrètement, certains services sont inclus dans le tarif de base (hôte dédié, literie d’hôtel, produits de toilette consigne, machine Nespresso, tablette, wifi…) et d’autres disponibles à la carte (transfert depuis l’aéroport, smartphone local, pressing, livraison de paniers repas, location de voiture…). Pour reprendre les termes du PDG de Paul Besnainou, il s’agit “d’un hôtel éparpillé dans une ville“.
20 millions d’euros levés
La start-up vient de terminer une levée de fonds de 20 millions d’euros, celle-ci a été menée par QUMRA Capital, fonds israélien réputé pour ses investissements dans des sociétés “late stage” technologiques (Taboola, Fiver…).
D’autres investisseurs se sont mobilisés comme le fonds israélien, BRM (Check point, Moovit…), la Maison dirigée par Michel Cicurel et Marc Levy d’une part et la holding d’investissements luxembourgeoise M.I.3 dirigée par Philippe Dhamelincourt et Christian Haas, d’autre part.
«Nous sommes très fiers du choix de nos nouveaux actionnaires qui, par leurs expertises réciproques, symbolisent l’alliance de la performance reconnue de la technologie israélienne au légendaire savoir-faire français dans le monde de l’hospitalité et du raffinement. Ces nouveaux actionnaires nous donnent les moyens d’accélérer notre développement mais aussi et surtout de participer à la révolution digitale en marche, avec le développement des technologies de rupture qui en découlent et qui promettent une reconfiguration profonde de cette industrie. » a indiqué Paul Besnainou, CEO et fondateur de Sweet Inn.
« Les fonds injectés permettront en particulier à Sweet Inn de développer les outils technologiques les plus pointus dans les domaines du Yied Management, du Big Data ainsi que dans des programmes de fidélisation», a rajouté le dirigeant de la start-up.
A noter qu’à l’heure actuelle, Sweet Inn rassemble près de 350 appartements à Paris, Rome, Barcelone, Bruxelles et Lisbonne ainsi qu’à Tel-Aviv et Jérusalem, et compte au total 150 collaborateurs.
Pour en savoir plus sur l’économie d’Israël, découvrez nos vidéos exclusives :
Réagissez à cet article