Le Liban adhère bientôt à la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement
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Ecomnews Med Redaction
vendredi 19 mai 2017 Dernière mise à jour le Vendredi 19 Mai 2017 à 14:43

Le Liban devra bientôt être membre de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement. Zoom sur le rapport de la banque sur le pays du Cèdre !

Une vue Beyrouth, capitale politique et économique du Liban

Le BERD (Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement) s’apprête à accueillir un 66e pays membre dans ses rangs. En effet, le Liban est sur le point de finaliser les dernières étapes du processus d’adhésion, ce qui devrait déboucher sur la création d’un bureau permanent de la banque à Beyrouth.

La BERD accompagnera le pays dans de nombreux secteurs

« Suite à une décision du Parlement libanais (en mars), les autorités du pays sont sur le point de terminer les dernières démarches en vue de l’adhésion du Liban à la BERD », a déclaré un porte-parole de la banque à Bne IntelliNews, avant d’ajouter qu’« une fois que toutes les formalités seront remplies du côté du Liban, le pays deviendra membre et actionnaire de la BERD ».

La prochaine étape consistera donc pour le conseil d’administration de la BERD à voter en faveur de ce pays. « En attendant un résultat positif, la banque peut commencer ses activités au Liban et y ouvrir un bureau permanent », a expliqué le porte-parole.

La BERD affirme qu’elle apportera tout son soutien au pays du Cèdre pour renforcer la compétitivité du secteur privé, promouvoir l’approvisionnement en énergie durable, améliorer la qualité et l’efficacité des services publics et encourager la participation du secteur privé dans les infrastructures publiques.

Une croissance du PIB libanais attendue, mais à une condition

En avril, la Banque mondiale prévoyait une croissance du PIB au Liban de 2,5% en 2017, à condition que le processus politique et les réformes économiques se déroulent conformément aux attentes.

« Si le processus politique ne rencontre pas d’obstacles majeurs, l’amélioration des facteurs économiques traditionnels – le secteur du tourisme, de l’immobilier et de la construction – se traduira probablement par une véritable reprise de la croissance du PIB en 2017, que nous estimons à 2,5%. Nous prévoyons une croissance à moyen terme d’environ 2,5% par an, mais la croissance potentielle dépend de la résolution du conflit syrien », a déclaré la Banque mondiale dans son rapport sur le Liban.

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