vendredi 2 juin 2017
Dernière mise à jour le Vendredi 2 Juin 2017 à 10:05
Une exemption Américaine a été signée pour revenir sur ce qui était pourtant une promesse de campagne du locataire de la Maison Blanche. En Israël, les réactions sont immédiates.
Donald Trump lors de sa rencontre avec Reuven Rivlin en Israël.
La tension est palpable du coté de la droite Israélienne qui se sent désenchanté par cette annonce. Dès l’annonce du président le 1er juin 2017, le gouvernement Israélien à lancé un communiqué dans le lequel Benjamin Netanyahu déclare que ” Même si Israël est déçu que l’ambassade ne soit pas déplacée pour l’instant, nous apprécions l’expression d’amitié envers Israël du président Trump d’aujourd’hui (jeudi) et son engagement à déplacer l’ambassade dans le futur “.
Donald Trump lors de son voyage présidentiel en Israël en compagnie de son homologue Reven Rivlin
En effet, l’exemption diplomatique permet de revenir temporairement sur une décision prise. Dans le cas de Donald Trump il ne s’agissait cependant que d’une promesse électorale appuyé sur des déclarations. La réaction demeure toutefois la même pour Zeev Elkin, le ministre chargé des Affaires de Jérusalem qui ajoute: “ Je suis déçu de la décision du président Trump, qui a promis à ses électeurs qu’il déplacerait l’ambassade à Jérusalem, mais n’a pas tenu ” sa promesse. Nir Barkat, le maire de Jérusalem veut croire au promesses de Donald Trump.
Isaac Herzog chef de l’opposition à la Knesset (Le parlement Israélien), a quant à lui profité de l’occasion pour tacler la majorité parlementaire acquise à Benjamin Netanyahu en affirmant qu'” il n’y a pas de raccourci diplomatique “ possible.
Dans l’avalanche des réactions Israéliennes, le porte parole des Nations-Unis Stéphane Dujarric a estimé que cette décision des Etats Unis était vue comme “sage” compte tenu de la situation actuelle. Avant d’ajouter que par rapport au point de vue Onusien le statut de Jérusalem était un “problème essentiel qui ne peut être résolu que par un règlement politique négocié “. Autrement dit, si les relations entre les Etats-Unis et Israël sont historiques, les traités bilatéraux ne pourraient avoir la même valeur qu’une négociation dans l’arêne multilatérale.
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