Khalil Fattal et fils : poids lourd de la distribution au Liban
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Diane Janel
lundi 12 juin 2017 Dernière mise à jour le Lundi 12 Juin 2017 à 13:43

La société Khalil Fattal et fils (KFF) a fêté ses 10 ans ! Une occasion de revenir sur le succès de ce poids lourd de la distribution de produits pharmaceutiques et autres, et qui est particulièrement présent au Liban.

 

 

Fondé en Syrie il y a 120 ans, le groupe Fattal a progressivement internationalisé ses activités depuis le Liban. La société Khalil Fattal et fils (KFF) a été créée en 1897 en Syrie, et deviendra la holding Fattal en 1986. En 1926, elle implante son premier bureau au Liban. A partir des années 2000, le KFF accélère son développement à l’étranger avec notamment un retour en Syrie en 1994. A présent, le groupe s’est imposé comme une des meilleures filiales de distribution libanaise, notamment dans le secteur pharmaceutique. 

Dans le monde, le groupe KFF distribue des produits de grande consommation à plus de 80 fournisseurs internationaux et locaux. Ainsi, environ 50 % du volume d’activité de KFF est dédié à des produits pharmaceutiques, des produits ménagers, de beauté et des équipements de bureau.

6 pays de la zone MENA sont concernés par les services de KFF: il s’agit de l’Algérie, de l’Égypte, des Émirats arabes unis, de Irak, de la Jordanie et de la Syrie. Le groupe envisage néanmoins d’étendre son implantation géographique.

 

Le liban: un marché primordial

 

Le Liban reste néanmoins un client prédominant de KFF: le pays représentent 60 % du chiffre d’affaires du groupe, qui s’élève à 750 millions de dollars en 2016. De plus, parmi les 2500 employés de KFF, beaucoup d’entres eux sont libanais. En vue de l’importance du marché libanais, le PDG de KFF s’inquiète légèrement des mesures protectionniste adoptées par le pays:

Il est évident que des mesures protectionnistes sur certaines catégories de produits auraient un impact négatif sur notre compétitivité. Cela étant, nous ne nous définissons pas comme importateurs mais comme distributeurs, car notre portefeuille inclut beaucoup de produits locaux, dont des produits pharmaceutiques que nous sommes très fiers de distribuer.”

Selon lui, même s’il est important de soutenir les industries locales il ne faut pas que cela soit fait au détriment des importateurs, de l’innovation ou encore de la qualité des produits.

 

 

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