Un séminaire tenu par Casa Finance City Authority (CFCA) à Casablanca portait sur le rôle que tiendra le Maroc dans le développement des énergies durables en Afrique, et son implication dans le projet «Positive Impact».
Salaheddine Mezouar, président de la COP22
Les principes pour la finance à impact positif ont été dévoilés en détails à Casablanca. L’objectif de “Positive impact“ est de promouvoir une finance “ à impact positif “ en matière de développement durable, notamment par le biais d’investissements privés.“
“Positive Impact“ regroupe des investisseurs des pays développés et émergents, et totalisent 6.600 milliards de dollars d’actifs. C’est “la plus grande coalition privée contribuant à la réalisation des objectifs de développement durable“.
La part de l’Afrique reste dérisoire dans ce sens du fait que le continent reçoit moins de 5% de l’investissement mondial destiné au climat. L’initiative Positive impact vient principalement contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable, d’où le choix de Casablanca pour le séminaire: le Maroc a multiplié les initiatives en faveur de l’énergie verte ces dernières années.
Le séminaire à Casablanca
Un séminaire a été tenu, jeudi 6 juillet, par Casa Finance City Authority (CFCA) à Casablanca. Il portait sur le rôle que tiendra le Maroc dans le développement des énergies durables en Afrique.
Une vingtaine d’institutions financières dont BMCE Bank Of Africa étaient présentes. Les membres de la présidence de la COP22 au Maroc, de leur côté, n’ont pas raté le rendez-vous: Salaheddine Mezouar a notamment rappelé que son pays à l’ambition de simplifier des démarches afin d’accélérer le financement dédié au climat.
Pour sa part, Said El Ibrahimi, président-directeur général de CFCA, a insisté sur la mobilisation des fonds et des capitaux nécessaires aux investissements particulièrement en énergies renouvelables.
Plusieurs constats
Pour faire en sorte que les 17 objectifs de développement durable (ODD) fixés par les Nations unies soient atteints d’ici 2030, 5 à 7 trillions dollars sont nécessaires dans le monde, dont au moins 65% à trouver auprès du privé. Au Maroc, les fonds publics sont encore trop limités, etle développement durable n’est malheureusement pas pour priorité pour la finance privée.
Selon Eric Usher, directeur de l’UNEP-FI «le changement climatique, la croissance démographique et l’appauvrissement des ressources…. Autant de défis qui nous imposent une adaptation urgente de la finance pour apporter les changements appropriés à nos économies».
Cependant, les représentants des banques et institutions financières se disent prêts à adopter des mesures d’impact positif sur le plan économique et social.
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