Le nouveau Premier ministre algérien, Abdelmajid Tebboune, a soumis à l'Assemblée populaire nationale (APN) le "plan d'action" de son gouvernement concernant les aliments et services de base.
Hémicycle de l’assemblée populaire nationale, Algérie.
Le nouveau Premier ministre algérien, Abdelmajid Tebboune, a soumis à l‘Assemblée populaire nationale (APN) le “plan d’action” de son gouvernement : il a l’intention de réformer les subventions dédiées aux aliments et services de base.
Ainsi, le Premier ministre algérien, Abdelmajid Tebboune, a annoncé aux députés que l’Etat souhaite lancer “une large concertation (…) en vue de l’adaptation progressive de la politique des transferts sociaux” et des subventions aux produits et services de base.
Ces transferts sociaux ainsi que les subventions de l‘État concernent les produits alimentaires de base, c’est à dire l’eau et l’énergie. A eux seuls, ils représentent 23,7% du PIB selon le FMI.
Les conséquences de la réforme
Ce dispositif permet aux algériens de payer des produits de base à très bas coût. A présent, avec cette réforme, ces avantages seraient modulables en fonction du revenu de chaque foyer. Le gouvernement souhaite ainsi effectuer un rééquilibrage tarifaire de la fourniture d’eau, de gaz, d’électricité ou de fioul, pour se rapprocher du coût réel, si l’on en croit la “feuille de route” de M. Tebboune.
Le gouvernement entend progressivement mettre en place un rééquilibrage tarifaire de la fourniture d’eau, de gaz, d’électricité ou de fioul, pour rapprocher le prix payé par les usagers du coût réel, selon le plan d’action présenté par M. Tebboune
Les espérances du gouvernement
Par cette réforme, le gouvernement mise sur un renforcement du climat des affaires et un boulversement du système bancaire.
“Les conditions de création des petites entreprises par des chômeurs vont être allégées, ils auront droit à des facilités et pourront profiter de crédits bancaires, d’accompagnement, de formations et l’opportunité de décrocher des offres publiques” a déclaré Abdelmajid Tebboune.
Le gouvernement veut également attirer plus d’investissements étrangers, notamment dans les secteurs des hydrocarbures , dont l’Algérie reste aujourd’hui trop dépendante.
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