mercredi 16 août 2017
Dernière mise à jour le Mercredi 16 Août 2017 à 13:31
Le ministère algérien de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche préconise aux citoyens d'acheter le mouton de l’Aid El Adha à des points de vente agrées, afin d'éviter tous risques pour la santé.
Mardi 15 août, le ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche a demandé aux citoyens d‘éviter les points de vente parallèles pour l’acquisition du mouton de l’Aid El Adha.
De son côté, M. Khaled Bara, le vétérinaire en chef chargé du contrôle à la Direction des services vétérinaires au ministère, a assuré qu’il y aurait une prise en charge médicale du cheptel à travers les points de vente agrées.
En tout, 23 sites comportant des équipes vétérinaires permanentes seront disponibles pour la vente directe des moutons de l’Aid El Adha, selon le ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche.
Pour rappel, l’Aïd al Adha (la Fête du Sacrifice) est l’une des fêtes musulmanes les plus importantes chez les musulmans. Elle marque chaque année la fin du pèlerinage à La Mecque.
Un nombre important de vétérinaires mobilisés
Plus de 3000 vétérinaires seront présents sur les lieux de vente des moutons pour assurer le suivi des animaux. Ils seront également basés au niveau des inspections vétérinaires de wilaya, des directions des services agricoles et des organismes publics relevant du secteur de l’agriculture et autres départements ministériels.
Les vétérinaires vérifient, par une prise de sang, la qualité de l’alimentation du mouton. Si l’examen médical se révèle concluant, un certificat médical est délivré au vendeur. En matière de prévention, depuis février, un programme national annuel de vaccination a été lancé.
Un deuxième contrôle effectué
Un deuxième contrôle est effectué au point de vente. On procède à d’autres examens et analyses avant de délivrer l’autorisation de vente à l’éleveur. On sait que l’Office national interprofessionnel des légumes et des viandes (ONILEV) se charge du contrôle de la qualité des aliments servis au cheptel, tandis que l’Office national des aliments du bétail (ONAB) s’occupe de la fourniture des aliments, selon l’orateur.
Si le consommateur demeure sceptique à propos de son achat, il a la possibilité de s’adresser aux services vétérinaires de la wilaya, à la Direction des services agricoles.
Pour information, cette année, un mouton de taille moyenne devrait coûter entre 150 et 230 euros, alors qu’il atteignait facilement les 460 euros durant les années précédentes. On sait aussi le bétail national est composé de 28 millions de têtes d’ovins, de 2 millions de têtes de bovins et de 5 millions de têtes de caprins.
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