La Méditerranée possède une cuisine et des traditions uniques en leur genre, et qui participent à son rayonnement culturel. Ecomnewsmed revient pour vous sur la multitude de boissons traditionnelles qui ont su conquérir le coeur des méditerranéens.
Egypte: le karkadeh, cette boisson qui provient de l’hibicus
Les égyptiens raffolent des jus de fruits: pressés manuellement devant vous, il arrive que ces jus soient conservés toute la journée au frigo, ou servit directement aux fins gourmets. Un des jus de fruit les plus connus et apprécié d’Egypte demeure le karkadeh.
Cette boisson, qui se prépare comme du thé avec des fleurs d’Hibiscus, peut se consommer tant chaude que glacée. Pour faire la tisane de karkadé, on utilise les fleurs de l’hibiscus sabdariffa, une des 200 sortes d’hibiscus existantes.
Ainsi, cette jolie tisane rouge possède de nombreuses propriétés, raison pour laquelle elle est massivement consommée par les égyptiens: en effet, non seulement l’hibiscus régularise la tension artérielle, mais il possède une action anti-inflammatoire, adoucissante, anti-asthénique et légèrement laxative. Plusieurs études cliniques ont confirmé la réputation de l’hibiscus pour lutter contre la fatigue, les problèmes ORL ou respiratoires.
L’arak: un alcool très apprécié au Liban et en Israël
L’Arak, aussi appelé le «lait des braves» à cause de sa couleur blanchâtre, est une boisson alcoolisé composée de raisin blanc et d’anis. Très répandue au Moyen Orient, l’histoire de l’Arak remonte au Moyen âge, lorsque les procédés de distillation du vin commençaient à se répandre. Cet alcool contenant en moyenne 45° d’alcool est habituellement mélangé à deux-tiers d’eau avec un glaçon.
La technique de la distillation du vin et les propriétés de l’alcool sont connues des alchimistes arabes dès le 8e siècle. Il faudra néanmoins attendre le 11e siècle pour que le mot ” Arak” apparaisse. Littéralement, il signifie « sueur » en arabe, ce qui fait directement référence au processus de condensation qui intervient pendant la distillation du vin : les vapeurs se condensent en gouttelettes et peuvent s’apparenter à de la sueur.
A présent, au Liban, près de 1,700,000 bouteilles sont vendues par an. Un des plus gros et des plus anciens producteurs demeure celui du Domaine des Tourelles. Avec près de 200,000 bouteilles, le domaine se place en tête de la production de qualité. L’arak représente 50% des revenus de cette entreprise.
Encore actuellement, on sait que de nombreux foyers libanais possèdent un alambic privé et fabriquent un arak “maison”, qu’ils vendent dans les échoppes des villages ou consomment en famille.
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