Alors que lundi l’avion présidentiel de Nicolas Maduro se posait sur la piste d’atterrissage de l’aéroport Boumédiène d’Alger, l’opinion publique ne connaissait pas encore la tenue d’une éventuelle rencontre entre les deux chefs d’Etats. D’après le gouvernement Algérien, l’état de santé d’Abdelaziz Bouteflika n’aurait pas permis cette rencontre. Pourtant les deux pays sont alliés…
Le chef d’Etat Venezuélien Nicolas Maduro.
Ce n’est pas la première fois que le chef d’Etat Algérien ne rencontre finalement pas un homologue. Depuis son AVC (Accident Vasculaire Cérébral) en 2013, Abdelaziz Bouteflika paraît très affaiblit et n’établit quasiment plus de visite officielle comme c’était pourtant le cas. Le dernier président à avoir été reçu est le chef d’Etat Congolais Sasso N’Guesso.
En mars 2017 déjà alors que la chancelière Allemande Angela Merkel s’apprêtait à s’envoler pour Alger, le gouvernement Allemand avait annoncé à la dernière minute avoir annulé la visite. Le chef d’Etat Français Emmanuel Macron s’il s’est entretenu par téléphone avec son homologue Algérien a surement voulu éviter tout objet de vexation en assurant son premier voyage présidentiel au Maroc et non en Algérie comme il en est pourtant coutume.
Pourtant le président Vénézuélien Nicolas Maduro est non seulement un allié politique de l’Algérie mais également un allié économiquement stratégique. Les problématiques liées au pétrole de ces deux pays membres de l’OPEP (Organisation des Pays Exportateur de Pétrole) sont quasi similaires à savoir la volonté commune de faire revenir le prix du baril de pétrole sur le marché international pour palier aux dépenses publiques du pays.
Le Venezuela comme l’Algérie ont une politique économique tournée vers l’exportation d’hydrocarbure. Cela représente 95% de leurs recettes en devise.
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