Au Maroc les écoles privées font débat
#ASavoir #Actualite #BuzzNews #Decideurs #Economie #Institutions #Politique #MAROC
Juli Choquet
mardi 26 septembre 2017 Dernière mise à jour le Mardi 26 Septembre 2017 à 09:17

Sur la toile, les internautes s’enflamment après l’allocution du ministre de l’Education Mohammed Hassad. Ce dernier souhaite un “laisser faire” éducatif qui exaspère les tenants d’une école publique (de la primaire jusqu'au lycée) gérée et contrôlée par l’Etat.

Ecole primaire de Maerzouga, Maroc.

Le débat sur l’éducation au Maroc n’est pas nouveau. Si une source proche du Ministère de l’Education indique que même dans le secteur privée l’Etat joue un rôle de contrôle auprès des programmes scolaires, la loi 16.02 promut il y a peu ne va pas assez loi dans le contrôle pédagogique pour les tenants d’une école publique.

Ensuite la question des tarifs pratiqués par l’enseignement privée fait débat. Pour le président du Conseil de la Concurrence la liberté tarifaire doit être de mise par les établissements. Pour lui le gouvernement Marocain doit veiller à ce que chaque établissement respecte les closes de non concurrence plutôt que de légiférer sur les prix pratiqués (ceux-ci sont extrêmement variables). Mais peut on considérer l’enseignement comme un produit comme les autres et régit par des règles en terme de rapport qualité/prix ? C’est la question qui taraude les internautes depuis plusieurs semaines.

De plus le secteur de l’enseignement privé bénéficie d’une fiscalité avantageuse avec un taux d’imposition de 17,5% avec une exonération de TVA et d’une déduction de taxes pour les achats liés à l’équipement. Pourtant les représentants du secteur privée demande une plus grande flexibilité fiscale dans leur secteur et une réelle mission de service public de la part du gouvernement Marocain qui depuis le début de l’année 201è à gelé un certain nombre de leurs prestations et aides publiques.

Pour en savoir plus, découvrez nos vidéos sur l’actualité économique au Maroc : 

 

Réagissez à cet article

Vos commentaires

Rejoignez la discussion

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *