Une délégation d’hommes d’affaire tunisiens a effectué une visite à Londres pour convaincre les investisseurs britanniques d’investir davantage en Tunisie.
Opération séduction : la Tunisie lorgne sur les investisseurs britanniques
Le Tunisian British Business Forum a eu lieu le 27 septembre dernier au Foreign & Commonwealth Office (ministère des Affaires étrangères), à Londres, en présence du ministre du Trésor britannique. Ce forum d’affaires tuniso-britannique a été organisé par la Chambre de commerce tuniso-britannique (TBCC) dans le but de donner un nouveau souffle aux investissements et échanges économiques entre les deux pays et trouver les moyens de résorber les problèmes auxquels font face les opérateurs économiques britanniques qui souhaitent investir en Tunisie.
Remettre la Tunisie sur le radar de l’investisseur britannique
Intervenant sur les ondes d’une radio tunisienne, Zied Ladhari, ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, a déclaré que les investisseurs anglais portaient un grand intérêt à la Tunisie.
« Le Royaume-Uni étant en période de transition avec le Brexit, ils (les investisseurs, ndlr) se focalisent sur l’avenir de leur pays après sa sortie de l’Union Européenne ».
Et d’ajouter que le principal objectif de ce forum est de « remettre la Tunisie dans le radar de l’investisseur britannique » en lui exposant les atouts et points forts du pays en matière d’opportunités d’investissements.
Aucune entreprise britannique n’a fuit la Tunisie après la révolution
Ladhari a mis l’accent sur les nombreux projets actuellement en cours en Tunisie et qui promettent de transformer ce pays en un réel Hub régional pour les investissements en Afrique. Une table ronde organisée chez le Lord-maire de la capitale britannique a notamment permis aux hommes d’affaires tunisiens en visite à Londres d’étudier la possibilité de tirer profit de l’expertise reconnue mondialement de la City, 2e centre financier à l’échelle mondiale.
« 16 000 emplois sont actuellement assurés en Tunisie par les entreprises britanniques, ce qui n’est pas négligeable. Aucune entreprise britannique n’a quitté la Tunisie après la révolution », s’est-il réjoui.
Enfin, Ladhari a annoncé que son gouvernement a proposé de constituer une commission conjointe tuniso-britannique qui aura pour mission d’identifier les segments propices aux investissements dans les deux pays.
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