Tapis rouge pour le président libanais en France
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Juli Choquet
vendredi 13 octobre 2017 Dernière mise à jour le Vendredi 13 Octobre 2017 à 16:03

Dans un contexte politico-économique assez tendu, le président libanais, Michel Aoun, était en visite d’Etat en France du 25 au 27 septembre.

Visite d’Etat du président libanais en France: le décryptage

Le 25 septembre dernier, le président français Emmanuel Macron a déroulé le tapis rouge pour son homologue libanais Michel Aoun pour une visite d’Etat de trois jours. 12 ans après la fin de son exil, l’ancien général déchu est de retour en France en tant que président de la République démocratiquement élu. Accompagné d’une petite délégation qui compte, entre autres, trois ministres, le président libanais a engagé un débat de fond sur les sujets brûlants de l’actualité avec son homologue français.

La question du million de réfugiés syriens

Sur la question des réfugiés syriens, la France et le Liban n’ont pas la même position. Le pays du Cèdre qui reçoit le plus gros contingent de réfugiés depuis l’éclatement du conflit syrien en 2011 accuse les retombées sur son économie, notamment au niveau l’emploi en dépit de l’aide apportée par l’ONU et les ONG internationales.

De son côté, l’Elysée soutient un maintien des réfugiés au Liban avant la résolution totale du conflit. Un sujet très probablement discuté lors du premier tête-à-tête entre les deux chefs d’Etat, mais aussi à l’occasion de l’entretien du président libanais avec Jean-Yves Le Drian, Ministre de l’Europe et des affaires étrangères.

Les tensions régionales

Les inévitables tensions régionales ont également fait l’objet de discussions approfondies lors de cette visite d’Etat. Depuis quelques mois, un projet de coopération militaire entre les deux pays est en cours « d’étude », le principal obstacle à cette coopération reste la situation du Hezbollah, réputé proche du régime de Michel Aoun.

La France s’inquiète d’un éventuel surarmement du mouvement militaire et l’explosion d’un conflit régional. Le Liban, par la voix de son président, déclare ne pas être en mesure de « priver le Hezbollah de ses armes tant qu’Israël ne respectera pas les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU » (Michel Aoun lors d’une interview accordée au Figaro). A côté de ces sujets assez brûlants, les deux chefs d’Etat ont procédé à l’inauguration de l’exposition « Chrétiens d’Orient, 2 000 ans d’histoire » à l’Institut du Monde Arabe.

Pour en savoir plus, découvrez nos vidéos sur l’actualité économique au Liban :

 

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