La décision de rediriger une partie du trafic en provenance de Turquie vers le port de Beyrouth avait suscité de vives réactions dans le nord Liban. Finalement les autorités douanières ont décidé de reculer.
Le port de Tripoli est le deuxième port du pays derrière Beyrouth
C’est avec surprise, et froideur que les tripolitains avaient accueilli la décision du Conseil supérieur des douanes. La ville qui se situe dans
le Liban-Nord dispose du deuxième port du pays derrière celui de la capitale.
Ils étaient nombreux à prendre part à la contestation, en commençant par le président de la chambre de commerce de Tripoli et du Liban-Nord Toufic Dabboussi «cette décision oblige les commerçants locaux a se déplacer à Beyrouth pour dédouaner les marchandises qu’ils importent ou souhaitent exporter vers la Turquie » s’insurgeait ce dernier dans un communiqué. Avant lui l’ancien ministre de la justice Achraf Rifi avait critiqué ce qui était selon lui « un coup dur porté à l’économie de la ville »
La décision de l’autorité douanière était motivé par « une enquête » affirmait une source portuaire sans apporter plus de précisions.
Les échanges entre le port de Tripoli et la Turquie représentent pour le mois de Juillet prés de 300.000 tonnes de marchandises dont près de 113.000 tonnes exportées par les entreprises libanaises.
Le changement de cap du conseil supérieur de la douane est le bienvenu pour la population, et les acteurs économiques locaux, mais ces derniers restent attentifs, accusant notamment l’autorité de favoriser le port de Beyrouth.
Sami Bouzid
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