La rédaction était en voyage au Maroc au moment ou Audrey Azoulay a été nommée directrice générale de l’UNESCO avec son père André Azoulay, conseiller auprès de sa majesté Mohamed VI. En exclusivité il nous livre ses réactions sur la nouvelle !
Audrey Azoulay est né à Paris dans une famille juive Marocaine originaire d’Essaouira. Elle est la fille d’André Azoulay conseiller auprès de sa majesté le roi Mohamed VI du Maroc et de la femme de lettre Marocaine Katia Brami. Elle détient la nationalité Française et à ce jour n’a pas la nationalité Marocaine.
Elève à Sciences Po Paris, Audrey Azouay entre à l’ENA (Ecole Normale Supérieure) en 2000 dans la promotion Averroès. Puis elle occupe les postes de secrétariat général du gouvernement où elle préside une commission pour le financement des médias en France puis auprès de la Commission Européenne. Après un passage à la chambre régionale des comptes pour la région Ile de France, elle entre au CNC (Centre National du Cinéma et de l’Image Animée) où elle est promue directrice générale déléguée.
En 2014 elle est nommée conseillère culturelle auprès de François Hollande. Puis c’est en 2016 à la surprise générale qu’elle est nommée Ministre de la Culture en remplacement de Fleur Pellerin, sous le gouvernement Valls II puis sous le gouvernement Cazeneuve.
François Hollande propose sa candidature au poste de directeur général de l’UNESCO. Lorsque Emmanuel Macron remporte l’élection à la présidence Française, il soutient à son tour la candidature malgré les critiques provenant du monde arabe. La presse Algérienne par exemple critique la surreprésentation de Franco–Marocains dans la vie publique Française alors qu’Audrey Azoulay n’a précisément pas la nationalité Marocaine. Jack Lang directeur de l’Institut du Monde Arabe ne soutient pas sa candidature mais c’est finalement elle qui l’emporte contre la qatari Hamad ben Abdelaziz al-Kawari pourtant arrivé en tête au premier tour. Au second tour elle arrive ex æquo avec l’Egyptienne Moushira Khattab, mais finalement, le ministre Egyptien des Affaires Etrangères appelle à voter en faveur d’Audrey Azoulay.
Lorsqu’elle est élue, elle déclare dans son discours que « Dans un moment de crise, il faut plus que jamais s’impliquer, chercher à renforcer [l’Unesco], et non pas la quitter » en clin d’oeil à la décision d’Israël puis des Etats Unis à claquer la porte de l’organisation internationale. Le 10 novembre 2017, son élection sera soumise à approbation par les 185 membres de l’UNESCO.
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