Le chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani, à l’initiative de son exécutif, ainsi que la présidente de la Confédération générale des entreprises du Maroc, Meryem Bensalah, ont passé au crible , mardi 19 novembre 2017, les axes majeurs du projet de Loi de finances 2018.
Force est de constater que le document mis sur la table du chef du gouvernement ne transige pas avec la stratégie voulue par le gouvernement pour le développement économique du Maroc. Selon la présidente du patronat marocain, Il s’agit avant tout de mettre le cap sur la dynamisation de la croissance par le biais de la relance des investissements.
Pointant à la 8e position des pays ayant une économie libre en Afrique, selon l’indice de liberté économique publié par le think tank américain Heritage Foundation et le Wall Street Journal, version 2017, Le Maroc ne veut pas revoir ses objectifs à la baisse en matière d’investissement. Considéré actuellement comme étant l’eldorado des Investissements Directs Etrangers (IDE), il ne cesse d’attirer les capitaux étrangers sur son territoire.
Soucieux de permettre à cette dynamique de se poursuivre, le gouvernement marocain d’hésite pas à se doté des moyens juridiques adéquats. En 2018, il prévoit de mettre davantage d’ordre dans sa politique fiscale, afin de lever les freins à l’investssement et limiter les barrières à l’entrée.
Une ode aux investissements et des prévisions macro-économiques plutôt intéressantes !
Un taux de croissance du PIB de 3,2 %, un taux d’inflation de 1,5 % et un niveau de déficit budgétaire de 3 %. Tels sont les chiffres proposés par le projet de loi à l’économie marocaine en 2018. Outre les mesures budgétaires et fiscales introduites (nouvelles tranches pour l’impôt sur la fortune progressif ; amnistie fiscale pour les résidents étrangers ; arsenal juridique anti fraude-fiscale) le PLF 2018 aura pour objectif de traduire les ambitieuses prévisions économiques dont il fait objet en résultats. Pour se faire, il prévoit de poursuivre sa politique de rigueur budgétaire tout en restant ferme sur la question de la mobilisation des recettes fiscales et non fiscales.
Pour rappel, le PIB marocain a atteint les 105,62 milliards de dollars en 2017.
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