La Tunisie qui n’appartient pas encore à la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) aurait pourtant un beau marché devant elle pour renforcer sa balance commerciale déficitaire. Les raisons de cet intérêt relativement nouveau déchiffré par la rédaction !
Si la Tunisie de Bourguiba des années 1960 n’avait pas dirigé son économie en direction des pays Africains, aujourd’hui le pays du jasmin y a tout intérêt. Le premier ministre Youssef Chahed depuis son arrivée au gouvernement en 2016 cible désormais ce marché incontournable pour le développement de la balance commerciale de son pays et compte augmenter le taux d’échanges entre les deux à 10%. Les échanges commerciaux entre les Etats d’Afrique de l’ouest et la Tunisie sont à l’heure actuelle faible. En effet ce type d’échange ne représente que 1% des échanges globaux de la Tunisie.
En juin 2017, la Tunisie avait était accepté en qualité de pays observateur de la Cedeao sans pouvoir y participer. Le prochain sommet de l’organisation internationale qui aura lieu à Lomé au Togo en novembre 2018 a déjà invité Béji Caid Essebsi. Pour l’heure, un mémorandum d’entente a été signé à la mi-novembre entre Marcel de Souza le directeur de la Cedeao et les autorités Tunisiennes pour la mise sur agenda de la coopération économique entre les deux entités.
L’enjeu de ce type de rencontre est la promotion du libre-échange notamment dans le secteur agricole ou beaucoup reste à faire surtout depuis que les autorités Tunisiennes tablent sur 10% de croissance agricole en 2018. Une prévision qui tombe à point nommé pour que le pays argumente favorablement à son adhésion d’ici un an. Affaire à suivre.
Pour en savoir plus, découvrez nos vidéos sur l’actualité économique en Tunisie :
Réagissez à cet article