Ahmed Chafiq qui avait perdu de peu les élections présidentielles de 2012 face à Mohammed Morsi annonce se présenter à celles de 2018 contre Abdel Fatah Al Sissi. Le candidat réside pour l’heure aux Emirats Arabes Unis. Portrait.
Les élections présidentielles de 2018 en Egypte s’annoncent par avance tendues. Abdel Fatah Al Sissi accusé par certains médias Egyptiens et Français de museler l’opposition, sera candidat à sa réélection et fera campagne sur le taux record d’investissements étrangers qu’il a réussit à arracher auprès du Fonds Monétaire International, et sur la reprise de la croissance Egyptienne.
Ahmed Chafiq candidat malheureux des élections de 2012 avait de son coté dû fuir l’Egypte vers les Emirats Arabes Unis à cause d’une condamnation pour corruption. Aujourd’hui blanchit, il voudrait retourner dans son pays mais annonce être bloqué par les autorités émiratis le 20 novembre. Une information démentie par le ministre Emiratis des Affaires Etrangères Anwar Gargash sur son compte Twitter.
Ahmed Chafiq figure de la gauche Egyptienne compte faire campagne contre l’inflation galopante depuis l’arrivée de son concurrent (+32%). Il s’agit pour lui d’un défis majeur aux générations futures si le gouvernement n’arrive pas à faire chuter l’inflation ou remonter le taux de la livre aujourd’hui très bas : 1 euros équivaut à 21 livres Egyptienne en novembre 2017 alors que 1 euro équivalait à 7,5 livres Egyptienne en juin 2012.
Le candidat représente le seul candidat sérieux d’opposition au président Abdel Fattah Al Sissi. Celui qui avait été nommé Premier Ministre aux derniers jours de pouvoir d’Hosni Mubarak est soutenu à l’international par bon nombre d’Organisation Non Gouvernementale ou attire les sympathies d’organisations internationales par sa critique du pouvoir autour de la question des droits de l’homme.
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