L’exécutif Israélien souhaite baisser le taux d’imposition des petites entreprises

Benjamin Netanyahou et son ministre des finances Moshe Khalon souhaiterait pouvoir faire de même qu’aux Etats Unis sur le taux d’imposition des petites entreprises qui d’après lui « traversent un enfer bureaucratique » (citation du Times Of Israël). En effet si les Etats Unis et Israël partagent économiquement beaucoup surtout dans le domaine de l’innovation, ils s’avèrent être en compétition si l’un des deux donnait un avantage fiscal considérable aux petites entreprises et startups. En d’autres mots, Benjamin Netanyahou ne veut pas perdre de temps et voit avec crainte une évasion possible de ses startups sur le sol Américain.

Pourtant à l’horizon 2018, le taux d’imposition des entreprises est prévu à 23% contre 24% actuellement. Les entreprises dans le secteur du tourisme ou de l’industrie peuvent aussi bénéficier d’un taux de régression fiscale allant de 0 à 23%. Pour favoriser l’innovation sur son territoire, Israël a développé des centres de R&D basés sur des zones de libres échanges exonérées de TVA et de taxes foncières.

Un projet de loi est actuellement en cour pour ne taxer qu’entre 7 et 12% pour les entreprises ayant déjà générés plus de 2,6 milliards de dollars de revenus.

Certains économistes spécialistes en développement de richesse clament pour un taux d’imposition à moins de 20% sur le territoire Israélien à l’instar du Royaume Uni, de la Russie, ou de la Turquie voir même de l’Irlande ou de la Croatie fixé à 12,5%.

Le cabinet de Netanyahou souhaite dans un premier temps alléger les lourdeurs administratives des PME (petites et Moyennes Entreprises) à la création d’entreprises avant de toucher directement à l’imposition. Toujours d’après le Premier Ministre le pays serait passé de la 27^ème à la 16^ème position dans l’indice de compétitivité international.

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