En 2016, Selon les statistiques du géant américain de l’hébergement chez l’habitant Airbnb, le nombre de touristes ayant séjourné au Maroc via sa plateforme s’élève à 210 000. Ils ont passé en moyenne entre 3 et 6 nuits et ont dépensé environ 85 dollars. Pour le gouvernement marocain, il s’agit aujourd’hui de soumettre l'activité de l’entreprise californienne à l’impôt.
L’innovation digitale a bien fini par atteindre le secteur du tourisme. Fondée en 2008, l’entreprise Airbnb a complètement chamboulé les habitudes de consommation des services touristiques dans le monde. Surfant sur la vague de l’économie collaborative, elle ne cesse de se développer et de grignoter les parts de marché des hôteliers. Aujourd’hui, l’activité de la plateforme de courtage californienne pose un problème de fiscalité vis-à-vis de l’état.
Par ailleurs, les hébergeurs particuliers qui reçoivent les clients de la plateforme chez eux ne sont pas considérés comme des professionnels de l’hôtellerie. Par conséquent, ils ne sont assuejettis à une quelconque obligation fiscale. C’est dans ce contexte que le gouvernement marocain a entamé des négociations avec Airbnb pour essayer de trouver une solution à la taxation des nuitées cumulée par le site au Maroc. Soucieux d’assurer une équité entre tous les acteurs su secteur touristique, les autorités marocaines se préoccupent également de la qualité de l’offre proposée par l’hébergeur.
Un compromis entre la compagnie américaine et l’état marocain devrait être trouvé prochainement. Il s’agirait concrètement de fournir des informations sur les clients d’Airbnb afin de l’aider le fisc à mettre en place un système de taxation sur la base des revenus perçus par les hébergeurs. Selon les chiffres de 2016, il y en aurait 16 500 au Maroc avec en moyenne 1060 euros de gain mensuel par personne.
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