Le Maroc ne figure plus parmi la liste des paradis fiscaux. Comment le pays a t-il négocié son retrait de la liste auprès de l’Union Européenne ? Sur quelles bases le Maroc a t-il argumenté en faveur de sa sortie de la liste grise ?
Réponse par la rédaction.
C’est désormais officiel, le Maroc ne figure plus parmi la liste des paradis fiscaux établie par l’Union Européenne ! Le ministre Marocain des Finances Mohamed Boussaid a œuvré depuis le 5 décembre à ce que la commission Européenne ne considère plus son pays comme un paradis fiscal.
Le royaume s’est engagé à suivre une série de mesures et à se conformer aux exigences de l’OCDE en matière fiscale pour ne plus être mis à l’index. Le problème demeure entre la politique de compétitivité que le Royaume a mis en place et les suspicions d’évasions fiscales possibles par l’Union Européenne.
Le Maroc s’est engagé à signer une convention d’échanges d’informations fiscales avec l’Union Européenne d’ici 2019. L’institution a fait savoir que les dossiers d’évasions fiscales seraient traités au cas par cas.
Malgré le soutien du Fond Monétaire International ou de la France, le doute plane toujours autour du cas Tunisien qui est à ce jour sur la liste noire de l’Union Européenne. Le Maroc initialement placé sur liste grise a pu négocier de façon plus libre.
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