Algérie/Loi de finances : austérité ou rigueur budgétaire ?
#Actualite #BuzzNews #Decideurs #Economie #Entreprises #Institutions #Politique #ALGERIE
Kheireddine Batache
mercredi 3 janvier 2018 Dernière mise à jour le Mercredi 3 Janvier 2018 à 14:18

La Loi de finances 2018 est entrée en vigueur en Algérie et le moins que l’on puisse en dire, c’est qu’elle fait jaser dans les milieux socio-économiques. Le gouvernement a introduit des séries de mesures législatives et fiscales susceptibles de resserrer davantage l’étau autour du pouvoir d’achat de l’algérien lambda, qui diminue d’année en année.

Touchée de plein fouet par la chute du cours du pétrole, l’économie algérienne est en pleine phase de mutation. Après avoir ouvert les vannes de la dépense publique durant les glorieuses années 2000, le gouvernement a changé son fusil d’épaule quant à sa stratégie économique.  La priorité est désormais donnée à la maîtrise du budget. Pour parer à la baisse des revenus liés aux exportations des hydrocarbures, il mise sur  l’augmentation des recettes fiscales. Il tient également à stopper la baisse des réserves de change, consolider le niveau de son fonds souverain et rétablir l’équilibre de la balance commerciale, en mettant des barrières à l’importation.

Placé sous le signe de l’austérité, le texte de loi prévoit des dépenses globales (de fonctionnement et d’équipements) d’environ 62 milliards d’euros en 2018, et 59 milliards d’euros en 2019. Tandis que pour l’exercice 2020, le budget baissera à 56 milliards d’euros. Menant une bataille sur le front de la diversification des revenus, le gouvernement algérien ménage la chèvre et le chou. Il cherche des solutions pour renflouer les caisses de l’état sans avoir à lésiner sur les dépenses censées soutenir l’investissement productif.

A ce titre, la fiscalité de certains produits a été revue à la hausse par l’augmentation des taxes : Il s’agit  entre autres de la taxe sur les produits pétroliers (TPP) applicable sur les carburants ; la taxe additionnelle sur les produits tabagiques et la taxe intérieure de consommation (TIC) des différents tabacs et les taxes sur les produits électroménagers jugés « energivores ». Ces mesures auront des conséquences directes les prix de bon nombre d’autres produits ou services du quotidien.

Pour en savoir plus, découvrez nos vidéos sur l’actualité économique en Algérie :

Réagissez à cet article

Vos commentaires

Rejoignez la discussion

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *