Le président français Emmanuel Macron, et dans le cadre du Sommet sur l’attractivité de la France tenu lundi 22 janvier dernier à Versailles, a été l’hôte d’une centaine de dirigeants d’entreprise des plus influents au monde. Parmi lesquels, figuraient les noms de deux Présidents Directeurs généraux (PDG) algériens : Issad Rebrab et Abderrahmane Benhamadi.
A gauche de l’image, Issad Rebrab en compagnie du président Emmanuel Macron.
L’annonce en a été faite par la voie du Palais de l’Elysée : quelque 140 Présidents Directeurs Généraux étrangers ont été conviés par le Président de la république Française Emmanuel Macron pour participer au Sommet sur l’attractivité de la France. Cet évènement s’est tenu en amont de la grand-messe de l’économie mondiale, en l’occurrence le Forum de Davos, qui aura lieu en Suisse du 23 au 26 janvier prochain.
Bosch, JP Morgane, Alibaba, Novartis, HSBC et autres pointures mondiales étaient représentées en France par leurs dirigeants respectifs. Une fois n’est pas coutume, l’Algérie s’est faite remarquer lors de ce rendez-vous de la nomenklatura du monde des affaires, avec la présence de deux de ses plus brillants patrons d’entreprise. Il s’agit du capitaine d’industrie, PDG du groupe industriel Cevital, Issad Rebrab (première fortune algérienne et neuvième africaine) et celui de Condor Electronics, étoile montante du secteur de l’électronique, Abderrahmane Benhamadi.
Abderrahmane Benhammadi, PDG du groupe Condor.
Les deux hommes d’affaires algériens font partie des personnalités les plus influentes du sérail patronal algérien. Moins connu que son homologue de Cevital, Abderrahmane benhammadi a réussi une ascension aussi fulgurante que rapide à la tête de son entreprise spécialisée dans la manufacture des produits électroniques et électroménagers. Forte de son succès, Condor s’est lancée depuis peu à l’assaut du marché français de la téléphonie mobile, ou elle y exporte désormais ses smartphones.
Quant à Issad Rebrab, magnat de l’industrie agroalimentaire, il n’en est pas à se première rencontre avec un chef d’état français. En 2014, il a avait eu l’honneur de fouler le perron de l’Elysée au coté du prédécesseur d’Emmanuel Macron à la tête de l’état, François Hollande. Cet homme plutôt discret, s’était distingué par la reprise sous pavillon algérien du groupe Fagor-Brandt, un des fleurons de l’électroménager français. La marque tricolore se trouvant à l’époque au bord de la faillite.
Par ailleurs, et après un déjeuner avec le Premier ministre Edouard Philippe et une session de travail avec une quinzaine de ministres présents à l’évènement, des dossier relatifs à de potentiels investissements ont été étudiés en marge de cette rencontre d’exception.
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