Même si elle reste légère, la hausse de 2,5 % des recettes douanières en 2017 ,en Algérie, se traduit par un montant de 8,8 milliards de dollars qui viendront renflouer un peu plus les caisses de l’état, en ces périodes de disette financière.
La direction générale des douanes algérienne (DGD) s’est réjouie d’annoncer une bonne nouvelle : les recettes douanières générées par la fiscalité appliquée aux échanges commerciaux internationaux s’élèvent à environ 8,8 milliards de dollars en 2017, soit une hausse de 2,5 % par rapport aux revenus engrangés en 2016.
Selon le directeurs des Douanes algériennes Djamel Brika, cette “performance” serait imputable aux efforts déployés pas ses services afin d’améliorer le contrôle des procédures et des marchandises. Si Djamel Brika parle aujourd’hui de performance, c’est parce que les importations algériennes ont fait l’objet d’un sérieux recadrage de la part du gouvernement en 2017. Ceci s’est traduit par des mesures drastiques notamment sur le plan des licences.
Ayant en ligne de mire l’ajustement de la balance commerciale (en baisse de 34 % sur les 10 premiers mois de 2017) et la réduction du déficit budgétaire (prévu entre 8 % et 9 % en 2018) l’Algérie compte poursuivre cette dynamique de fléchissement des importations en 2018. Le gouvernement a d’ailleurs établi une liste d’environ 900 produits qui seront interdits à l’importation.
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