Nombreuses sont les entreprises Françaises désireuse de s’implanter en Algérie. La rédaction vous propose un tour d’horizon des avantages et inconvénients du marché Algérien avec l’expertise de Dominique Boutter, directeur pays de Business France Algérie.
Dominique Boutter, Directeur de Business France Algérie, au micro d’Ecomnews Med.
Si l’Union Européenne demeure bel et bien le premier partenaire commercial de l’Algérie, le premier fournisseur du pays est la Chine aujourd’hui. La France n’en demeure pas moins un partenaire de premier plan établis à 5,1 milliards d’euros en 2016.
Les céréales restent le premier poste d’exportation pour la France représentant 12,3% des montants exportés en 2016. Le domaine pharmaceutique reste le 2ème poste d’exportation (avec 11,5% des montants exportés).
Enfin le secteur automobile représente 7,7% des montants exportés et conserve la 3ème place. Ensuite vient l’aéronef et les engins spatiaux, puis les produits issus du raffinage du pétrole.
En tout ce sont 10,5% de parts de marché que la France détenaient en 2016.
D’après la COFACE (Compagnie Française d’Assurance pour le Commerce Extérieur), les points forts de l’Algérie sont les réserves importantes de pétrole et de gaz, le potentiel dans les énergies renouvelables et le tourisme avec une situation financière extérieure solide et un « très faible » taux d’endettement extérieur. De plus les réserves de change ne manquent pas aux pays comme ce peut être le cas dans plusieurs pays Méditerranéen.
Toujours d’après la COFACE, les points faibles persistant en Algérie est le très fort taux de chômage, la faiblesse du secteur financier, les lourdeurs bureaucratiques et le poids du service public et l’historique très forte dépendance aux hydrocarbures.
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