Dans le cadre de l’initiative Alger Smart City (Alger ville intelligente), des vélos en libre service seront bientôt proposés aux habitants de la capitale algérienne par l’entreprise locale BGE-Tec. Il s’agit de la première experience en la matière dans le pays.
Certains y auront simplement pensé, d’autres l’ont fait ! Le concept du vélo urbain en libre service verra bientôt le jour en Algérie. Conçu et proposé par la société BGE-Tec, le ” Vélib ” version locale s’installera d’abord au niveau de la capitale avant de tenter l’aventure nationale. Des vélos 100 % algériens seront proposés à la location directe dans tout Alger. Ce projet se déclinera en trois phases : la première verra le lancement de 1000 vélos en 2018. Ce nombre sera porté à 5000 vélos à l’horizon 2020, pour atteindre, à terme, un volume équivalent à 15 000 bicyclettes.
Vous l’aurez donc compris, il ne s’agit actuellement que d’un projet pilote. La société algérienne prévoit l’installation de quelque 80 stations qui viendront ponctuer les différents points de jonction des transports algérois (Terminus métro et tramway, stations bus, téléphérique, etc,). Ces équipements seront implantés à des endroits stratégiques et très fréquentés.
Grâce au développement des technologies digitales en Algérie, des Smartcards seront proposés aux utilisateurs les plus assidus de la bicyclette algéroise, via un site web et une application dédiés à ce services. Quant aux curieux et autres indécis, il leur suffira de se procurer des cartes promotionnelles en magasin afin de pouvoir accéder au service, ou bien opter pour la location directe à partir des terminaux prévus à cet effet.
A noter que BGE-Tec prévoit de produire ses appareils en Algérie, en partenariat avec la société Freebike, en investissant prochainement dans une usine de fabrication et d’assemblages des vélos. Par ailleurs, certains projets similaires ont été, pour le moins proposés aux autorités locales, sans que cela puisse se concrétiser. En cause, les habitudes de consommation de la société algérienne par rapport aux modes de transport.
Considéré comme une simple loisir, cet ami de l’environnement n’arrive pas à se libérer des tabous algériens en matière de moyen de locomotion. En effet et à défaut d’être une passion, le cyclisme reste une pratique très minoritaire dans ce pays et se limite aux simples randonnées et compétions sportives.
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