Algérie : Exportations énergétiques, la relance ?
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Ecomnews Med Redaction
mercredi 2 mai 2018 Dernière mise à jour le Mercredi 2 Mai 2018 à 12:03

Après la chute des cours mondiaux des hydrocarbures depuis 2014, l'Algérie compte sur la reprise pour faire entrer de l'argent dans les caisses de l'Etat. En effet depuis peu les cours mondiaux semblent repartir à la hausse ce qui représente pour l'Algérie un enjeu économique de taille.

Après la chute des cours mondiaux des hydrocarbures depuis 2014, cette tendance notamment impulsée par la prise d’indépendance américaine dans ce secteur est renforcé par la capacité des États-Unis à devenir exportateur sur le marché dans un avenir proche.

Ceci a mené le gouvernement de Bouteflika, dont on a pu observer les difficultés d’équilibrage de la balance commerciale au sein des structures étatiques qui mettent à mal la stabilité très relative de l’économie du pays, à adopter une nouvelle stratégie.

En témoigne le récent remaniement ministériel qui a propulsé Monsieur Saïd Djellab à la tête du ministère du Commerce. Monsieur Djellab, connu pour sa position de défenseur de la production nationale promet lors de la 5e édition du Salon de la production nationale que son ministère continuera à soutenir et favoriser les exportations et le développement de la production nationale afin d’accroître l’attractivité du pays à l’égard des investisseurs potentiels.

Il entend également de continuer à promouvoir une politique de diversification des exportations algériennes et des secteurs à potentiel de l’économie du pays hors hydrocarbures, suivant ainsi les dernières recommandations du FMI faites à l’Algérie.

En ce sens, la ministre de l’Energie, Madame Zerouati a déclaré en mars les ambitions de l’Etat de porter à 27% la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique d’ici à 2035, dans une volonté annoncée de mener l’Algérie vers un mouvement de développement plus durable tout en favorisant l’intégration nationale à ce projet.

Néanmoins, les secteurs du gaz naturel et du pétrole ne cessent d’être développés. Premier secteur de revenus du pays oblige (60% des recettes), le 1er avril 2018, un décret présidentiel a promulgué l’établissement d’une Zone Économique Exclusive au large du littoral algérien, conformément aux dispositions de la Convention des Nations Unies sur le Droit de la Mer de 1982.

L’Algérie s’offre ainsi la possibilité d’explorer et d’exploiter le gaz et le pétrole dont l’existence a été prouvée, en partenariat avec des entreprises internationales qui ont fait savoir leur intérêt. L’entreprise italienne d’hydrocarbure, Eni, dont l’ambition de devenir un “carrefour” gazier reliant l’Europe à l’Afrique est affichée, a annoncé une promesse d’investissement de plusieurs milliards de dollars sur trois ans dans les secteurs du gaz offshore et onshore se trouvant en méditerranée du sud et au sud de l’Algérie, dans le bassin de Berkine.

Cette annonce vient conforter les données officielles qui montrent une croissance de 25% des exportations de pétrole et de gaz atteignant les 7,1 milliards de dollars sur les deux premiers mois 2018 en comparaison, elles atteignent 5,67 milliards de dollars en 2017, selon Reuters.

Nour Ben M’Barek.

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